Dissolution ?

13 10 2010

Deux questions faussement naïves, au lendemain de la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

  • Pourquoi le chef de l’État, s’il est si sûr de la légitimité de la réforme préparée par son gouvernement, ne choisit-il pas de dissoudre l’Assemblée nationale, histoire de vérifier l’assentiment populaire ?
  • Pourquoi « l’opposition » ne demande-t-elle pas cette même dissolution, et donc des élections anticipées ?

Certes, la situation n’est pas arrivée à un point comme celui qui vit le Général de Gaulle prononcer la dissolution le 30 mai 1968.


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2 responses

13 10 2010
El marido!

question 1: parce que notre bien-aimé camarade sarkovitch n’aime jouer que quand il est sûr de gagner, et là il en est pas sûr du tout. il se pourrait même qu’il soit incapable de rassembler à droite, d’avoir des listes dissidentes UMP, de perdre des bastions imperdables. Diviser pour mieux régner, mais rassembler pour gagner à nouveau.
question 2: parce qu’ils ne sont pas prêts, pas en ordre de bataille, parce qu’il n’y a pas encore de chef incontestable, parce que là aussi trop de luttes intestines et de dissensions pourraient fausser le résultat ou ne pas faire gagner le candidat favori. et parce qu’ils n’ont aucun moyen de faire tomber le gouvernement et donc obtenir cette dissolution.
la solution? comme dans le film Nikita, la dissolution oui, mais à l’acide!

19 10 2010
Véranne

Une dissolution et un vote populaire à ce stade ressembleraient à un référendum… Peut-on gouverner ainsi?
L' »opposition » pourra prendre sa revanche démocratiquement dans peu de temps, et profite du délai pour se consolider autour d’un leader qui n’a pas encore émergé…

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